Je me suis amusé, ces derniers temps à photographier les éoliennes et à présenter sur une même image plusieurs positions des pales en rotation.
Plusieurs paramètres se combinent de façon plus ou moins aléatoire, lorsqu’à l’issue de la prise de vue je superpose les clichés.
La vitesse du vent
Elle intervient sur la vitesse angulaire des pales. Un élément simple de mesure consiste à enregistrer le temps nécessaire à une révolution complète du rotor. Il faut également noter que dans le cas de vent assez soutenu, la vitesse peut varier selon les bourrasques et le mât bouger sur son axe. Tout ceci accentue le côté aléatoire de la qualité des prises de vues. Enfin par vent très violent les machines sont mises en veille de sécurité. Dans ce cas inutile de se déplacer.
La fréquence des déclenchements,
Elle peut être définie par la commande en mode rafale lente ou rapide, selon le cas et selon les conditions de prise de vues.
le nombre de prise de vues.
Il s’agit ici d’un critère à ne pas négliger; il est inutile d’en faire des dizaines, mais un nombre suffisant tout de même afin de pouvoir ensuite positionner correctement les pales sur la composition finale, laquelle devra être équilibrée.
Ces trois facteurs conditionnent le nombre de branches de la rosace ou si on préfère le nombre d’éléments de la marguerite.
Viennent s’ajouter des facteurs esthétiques qui ont leur importance sur le rendu photographique:
- ,Qualité de la nébulosité: j’observe qu’un ciel sombre est plus intéressant qu’un ciel bleu. Des nuages blancs se confondent avec l’aspect grisé des pales et fond perdre du contraste à l’image.
- Qualité de la luminosité; Les éoliennes éclairées sont plus flatteuses que dans l’obscurité.
- Direction du vent: sur chaque site, le photographe, dans son repérage, définit le meilleur point de vue . Depuis cet endroit, il photographie la face avant (la plus intéressante), la face arrière ou le profil de la machine.En conséquence, il est donc important de vérifier la direction du vent avant de se déplacer sur place. Sachez que les machines s’orientent automatiquement face au vent dominant.
Sur le terrain:
Lors de ma dernière sortie avec mon ami Jean, j’ai un peu peaufiné la technique. Nous nous sommes rendus sur les sites de Bel air, sur la commune de Trébry. C’est le point culminant des Côtes d’Armor. Ainsi, l’altitude est de 339 m, au niveau de la chapelle du Mont Carmel.
Nous avons travaillé l’après-midi, sous un vent de sud ouest et des averses. La nébulosité variable, allait du très sombre à de belles zones de ciel bleu.
Le temps de révolution d’une pale était de l’ordre de 4 à 5 secondes.
Devant l’ordinateur:
Le travail d’assemblage des photos, grâce au logiciel, permet d’éliminer certaines positions d’une photo par rapport aux autres. Il est important que la rosace qui en résulte soit harmonieuse.
Jean a même testé le positionnement d’un calque sur l’écran. Il a mesuré la situation des différentes pales sur les 360 degrés du cercle.
On comprendra bien que cette répartition harmonieuse sur les 360 degrés, se fera à partir d’un nombre de photos suffisantes. Certaines seront retenues, d’autres pas.
S’il s’agit de programmer précisément la prise de vues dans l’objectif d’une rosace parfaite, il reste du chemin à parcourir…
Voici quelques photos assemblées:
La recherche de la rosace parfaite reste encore une véritable quête. Les éoliennes nous réservent encore bien du travail et d’observations..
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