ON1 découverte…

L’ouverture de ce nouveau chapitre, concernant le traitement de mes fichiers RAW, traduit ma lassitude à utiliser Lightroom.

J’ai maintes fois déclaré mon opposition à entrer dans le processus d’abonnement imposé par Adobe pour utiliser Lightroom et photoshop.

J’ai donc continué à utiliser la version 6.14.

J’ai recherché, par ailleurs un alternative à lightroom. Luminar m’a semblé en être une. Les outils de développement sont intéressants, performants, faciles à utiliser. Le premier module de catalogage était prometteur; il lui manque un bon nombre de fonctionnalités. La décision de Skylum d’arrêter le développement du catalogue, a mis fin à mes espérances.

Heureusement ON1, lui aussi, prétendant à remplacer Lightroom, voit une traduction française en octobre 2019. Bien que la traduction soit approximative, tout francophone peut en mesurer le potentiel. Nul doute que la traduction s’affinera.

Cet outil possède un outil de catalogage conséquent et un module de développement puissant avec, entre autres, un bon potentiel d’utilisation des calques, masques, fusions…

Sauf surprise, ON1 remplacera Lightroom pour traiter mes fichiers RAW, à compter du 1er janvier 2020. Voir page précédente.

Je vous présente ici une première approche de ON1, par la découverte de l’interface. Vous pouvez en faire l’approche rapide directement sur le logiciel ON1 photo Raw. Il est est en test gratuit pendant 14 jours ici.

Interface de ON1

Ce tableau peut paraître touffu, mais nous allons le décortiquer pas à pas, afin d’en découvrir les fonctionnalités.

J’ai volontairement supprimé toute image dans l’espace central, afin de le laisser libre à la description des fonctions.

Sachez tout d’abord, que, contrairement à Lightroom, les barres de commandes à droite et à gauche, sont permanentes Il n’est pas possible de les rétracter. L’utilisateur conserve, ainsi, toujours ses outils.

Si les barres de chaque côté sont inamovibles, leur contenu peut changer.

Pour démarrer sur cette fenêtre vierge de photo, situons-nous sur l’icône en haut à droite qui est celle de l’explorateur de fichiers, ici notée commande du catalogue, par analogie avec les fonctionnalités de lightroom. L’icône est de couleur bleue, couleur qui sur ce logiciel caractérise les fonctions actives.

Cette fonction du catalogue active celles du volet de gauche: Intéressons-nous au contenu de ce volet de gauche sous l’explorateur de fichiers.

Les outils de catalogage

Hormis, l’accès au menu principal, l’activation des icônes conduit à l’exploration des lieux de stockages suivants:

  • L’écran, pour ce qui est de l’ouverture de photos stockées sur l’écran.
  • Le dossier mes images, sous windows; l’explorateur permet de rechercher les photos à traiter, portées par ce dossier.
  • Les dossiers catalogués: ouvrons ici une parenthèse importante. ON1 ne possède pas un catalogage comme le fait Lightroom. Nul besoin d’importer ses photos pour les traiter par la suite. Elles peuvent être travaillées à partir de leur lieu de stockage quel qu’il soit. Cependant ON1 possède un outil de catalogage que l’on pourrait qualifier de facultatif, qui permet cependant de travailler avec une meilleure rapidité dans la recherche et le traitement des photos. Ce sont ces dossiers que l’on a rentrés dans le catalogue, que l’on retrouve ici. Nous verrons plus loin l’intérêt de ce dispositif.
  • Les disques de stockage: Vous pouvez retrouver vos photos sur tous les disques internes ou externes qui les supportent. Il en est de même pour votre appareil photo lorsqu’il est relié par câble à votre ordinateur.
  • Les supports du cloud sont également accessibles par cet onglet, en fonction de vos abonnements.
  • Les albums sont en réalité des collections de photos que l’on peut regrouper en fonction de critère précis. Cet onglet permet de les retrouver rapidement.

Les outils du bas de l’écran (côté gauche).

  • L’outil de gestion des paramètres: gère les caractéristiques informatiques du logiciel: gestion des fichiers, gestion des plug-ins, réglages système, gestion des services cloud: Dropbox, Google drive, One drive.
  • L’outil d’aide permet d’accéder à plusieurs tutoriels et guides de l’utilisateur, généralement en anglais. (pour l’instant).
  • La commande du volet de gauche permet d’afficher ou non un volet supplémentaire sur la gauche de l’écran. Ce volet contient l’onglet feuilleter et l’onglet Préréglages que nous verrons plus loin.
  • L’icône suivante assure la mise en route d’un second écran, très utile pour visualiser les résultats de modifications réalisées sur nos photos.
  • La série des icônes suivantes permet de gérer le mode d’affichage de l’écran: le mode grille, le mode une seule image, équivalent du mode loupe chez lightroom.
  • Le mode comparaison permet d’afficher deux ou plusieurs images sélectionnées, afin d’en procéder à l’analyse comparative.
  • L’outil carte est apparu sur la version 2020; il permet de visualiser le lieu géographique de la prise de vue, ceci pour les caméras disposant d’un GPS. Pour les autres, une localisation manuelle est applicable.
  • la taille des vignettes est modulable à volonté sur l’espace de travail central.
  • L’ outil de tri permet de sélectionner les photos en fonction de la dernière modification, de la date de capture, de la couleur, du nom et de la taille du fichier, de l’évaluation de la photo…

De l’éditing à l’agrandissement

Les outils du bas de l’écran à droite, proposent les fonctionnalités suivantes:

  • L’outil d’éditing permet de caractériser et d’attribuer des critères aux photos; la sélection ou le rejet des photos peut être l’étape ultime de ce processus.
  • Nature de l’aperçu Raw: l’affichage des vignettes des fichiers Raw peut être soit rapide, soit précis. Le second choix demande plus de ressources informatiques et de temps d’affichage.
  • L’outil de réinitialisation permet de revenir au point de départ du traitement d’une photo.
  • L’outil de synchronisation permet d’appliquer à plusieurs photos, le traitement subi par l’une d’elles.
  • A l’instar de la commande du volet de gauche, celle du volet de droite ouvre le dit volet qui contient trois onglets: Non, contenant la taille, les métadonnées et la liste des mots clés; puis Niveaux qui affiche l’histogramme, enfin Info qui apporte les exifs de la photo. On retrouve les métadonnées et les mots clés sous les deux derniers onglets.
  • L’outil d’exportation permet d’exporter ses photos vers différents points de ses supports physiques, le cloud, en spécifiant les caractéristiques de l’image.
  • L’outil de partage permet de publier sur les réseaux sociaux, Smug-mug est activé par défaut sur la version 2020.
  • L’outil d’impression permet de choisir ses paramètres d’impression sur sa propre machine ou dans un fichier.
  • L’outil d’agrandissement permet d’agrandir une photo avec le minimum de perte, outil original ne figurant pas dans lightroom.

De l’empilement, à la commande du catalogue.

  • Le module d’empilement ou focus stacking permet l’assemblage de photos prises avec une profondeur de champ réduite. Au final la photo présente une mise au point étendue.
  • La fonction HDR assure l’assemblage de photos dans l’objectif d’obtenir des images contraste dynamique élevé.
  • La fonction panorama assemble également plusieurs photos dans l’objectif de construire une vue panoramique. Ces trois dernières icônes restent grisées, donc inactives si une seule photo est sélectionnée. Elles deviennent actives à partir de deux sélections.
  • La commande de gestion des calques se situe à partir de cet icône.
  • La commande de développement des fichiers Raw permet de lancer le développement des nos photos; il constitue la seconde commande essentielle du logiciel.
  • L’outil de gestion des fichiers déjà cité est ici actif car coloré en bleu.

Cette première approche, un peu ardue, je l’avoue a l’avantage de positionner l’ensemble des icônes du gestionnaire de fichiers/catalogage, afin de « rentrer » plus aisément dans les fonctionnalités du traitement de l’image.

Nous ferons, lors d’un second post, l’équivalent pour le module développement. Merci de m’avoir lu jusqu’ici, N’hésitez pas à tester le logiciel ON1, il est disponible à l’essai gratuit pendant 14 jours.

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